climat
Publié le 4 Décembre 2010
Alors qu’au cœur de la ville le passé agonise, les uns et les autres, une fois les pluies disparues s’empressent de reprendre le cours de leurs occupations. Les pâtisseries vomissent à la chaîne des boites vert amande pleines de gâteaux que l’on ne se donne plus la peine de faire à la maison. La vie insolente reprend son cours. Quelques morts resteront au chaud dans les mémoires de ce début de décembre. La pluie n’aura paralysé la ville que le temps de plonger les bidonvilles dans une misère un peu plus profonde quelques jours à peine après les coûteux sacrifices qui renouvelaient leurs vœux à un dieu invisible et si énigmatique.